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QUALITY OF LIFE AND SOLIDARITY
Dynamic rural commune in south Vienne in France
Qualité de la vie et Solidarité
Commune rurale dynamique du sud de la Vienne.
Calidad de la vida y solidaridad "
Comuna rural dinamica del sud Vienne in Francia

MONUMENTS ET PATRIMOINE

 

L’église de Sommières du Clain, placée sous le vocable de Saint-Gaudent, est un édifice de fondation romane sur lequel se sont greffées des constructions postérieures, conférant ainsi à l’ensemble une impression un peu disparate de volumes juxtaposés.
 
Elle se compose d’une nef de plan rectangulaire, sans collatéral, qui se poursuit par un chœur comprenant une travée droite et une abside semi-circulaire. Au sud, ouvrant sur le chœur, a été construite à une époque tardive une sacristie, tandis qu’au niveau de la dernière travée de la nef, surmontée d’un clocher trapu de plan carré, ouvre une chapelle.
 
 
 
 
Construite selon les parties en bel appareil de pierres de taille ou en moellons enduits, l’église disposait à l’origine d’une couverture de tuiles plates, à l’exemple de la toiture du chœur. Des interventions postérieures ont privilégié par la suite l’ardoise. En dépit de ce manque d’unité, plusieurs parties de l’édifice attirent l’attention. Le chevet, roman, de qualité, constitue la partie la plus ancienne de l’édifice, comme l’attestent son volume bas et son bel appareil de pierres assisées.
Texte de Elisabeth Caude
 
 
Le chevet roman :
 
Le chevet a conservé son aspect originel.
Une abside percée de trois baies contrebutée de contreforts colonnes.
La toiture présente des restes de l’ancienne couverture réalisée en dalles de calcaire appelées localement « platin ».
La base d’une colonne contrefort, différente des autres, marques des transformations anciennes.
 
La litre :
 
Une litre est une bande que les seigneurs des lieux faisaient peindre avec leurs armoiries sur les murs en l’honneur de leur famille.
Quelques traces d’une bande blanchie avec marque d’armoiries subsistent sur les murs extérieurs.
 
 
Le portail :
 
Le portail a trois voussures en arc brisé qui sont moulurés en forme de boudin (ou tore). La voussure supérieure est soulignée par une bande décorée de pointes de diamants. L’ensemble repose sur quatre colonnes surmontées de chapiteaux montrant deux lions, des rinceaux, et masques humains. On remarque un poisson tête en bas placé entre les deux chapiteaux de droite. Les tailloirs des chapiteaux sont remarquables parce que sculptés d’entrelacs, de motifs géométriques et de petits masques humains.
 
 
 
La corniche :
 
Elle est constituée de modillons séparés par des métopes formant deux petites arcades. On reconnaît notamment une chouette, un monstre aux énormes crocs et une tête humaine à la barbiche.
 
 
A L’INTERIEUR
 
Vierge assise :
 
Jean de la Broüe de Vareilles-Sommières, lieutenant est mort en Indochine. Son cousin et successeur testamentaire, M. Beauvieux, a acheté cette vierge au cours d’un voyage en Espagne. Il l’a offerte à l’église de Sommières du Clain en souvenir de son cousin. Son état de conservation est globalement satisfaisant, seule la main droite a été refaite.
 
 
Sépulture :
 
Le sol de l’église porte la trace de nombreuses sépultures. La plus connue est la tombe placée dans le milieu du chœur contenant le cœur de Jean Rat, baron de Sommières, décédé à Poitiers le 21 octobre 1634.
 
Les autres tombes sont celles d’un Echalard, seigneur de Châtillon, Gabriel Bourdier décédé en 1705 et de son neveu Etienne Bourdier décédé en 1731, tous les deux curés de Sommières, ainsi que la tombe de la famille Agier, imminente famille de la paroisse qui a fourni des chirurgiens, des notaires et des juristes aux XVIIe et XVIIIe siècles.
 
Dans la chapelle des Daniau, grande famille sommièroise des XVe, XVIe et XVIIe siècles, originaire du Puynard, la tombe familiale n’est pas localisée avec certitude. Avant sa mort en 1680, le baron de Langlade fait construire, en même temps que le château, la chapelle Saint-François. Il repose dans le caveau sous la chapelle, dans un cercueil en plomb qu’il gardait dans le bas d’une armoire. Le caveau contient aussi huit membres de la famille de La Broüe de Vareilles, successeurs des Langlage à partir de 1722.
 
 
Chasuble
 
Le 5 novembre 1867, le curé de Sommières adresse une demande à l’empereur Napoléon III en faveur de son église. En réponse, ce dernier fait transmettre une chasuble tout en demandant que des prières  soient effectuées pour lui-même, l’impératrice et le prince impérial.
Les paroissiens chantent trois fois le Domine salvum fac Imperatorem suivi de l’oraison pro Imperatore, raconte la Semaine Liturgique du diocèse de Poitiers.
 
 
 
 
 
Le château de Sommières du Clain est inscrit comme Monument Historique depuis 1988, pour sa cour, ses communs, l'ouvrage fortifié, ses fossés, sa grille et le mur de soutènement.
 
 
 
 
Le château domine le village. Il appartenait à la puissante famille de La Broüe de Vareilles-Sommières.
Il a été construit entre 1673 et 1687 sur les plans de l'architecte Mansart, et selon la tradition, sur l'ordre de Louis XIV pour y abriter l'exil de la marquise de Montespan.
C'est un bâtiment d'apparence austère, protégé par des fossés secs et précédé de communs de fort belle allure. Les communs sont, aujourd'hui, occupés par une ferme. Le château se caractérise par sa sobriété toute classique et par l'équilibre de ses volumes.
 
 
 
 
Souterrain-refuge (fin XVe et XIXe siècle)
Bois-Brault
 
D’après Jean-Claude Petit, le souterrain de l’ancien fief de Bois-Brault est un refuge probablement creusé avant le XVe siècle, par et au bénéfice d’une petite communauté paysanne dépendant de la seigneurie de la Roche de Somère (aujourd’hui le château de Sommières).
Taillé dans un petit éperon rocheux du bord du Clain, il présente dès son entrée une grande pièce oblongue de 25 m2 comportant une banquette – étagère – et une niche pourvue d’une chatière très étroite destinée à l’accès d’une petite pièce carrée de 9 m2. Plusieurs modifications réalisées à la fin du XIXe siècle témoignent de l’intention de réutiliser ce refuge comme une cave.
 
 
 
 
Un très beau lavoir se trouve à proximité du Clain.
 
 Dans une culture de l'oralité, le lavoir était un lieu de communication et de lien social où les lavandières lavaient le linge. L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXe siècle.
 
 
 
 
 
Mairie - Ecole (de 1882 à 1886)
Architecte : Ferrand
Moellon et pierre de taille
Route de Gençay
 
 
 
Au moment ou Jules Ferry fait voter ses lois laïques, la municipalité de Sommières du Clain construit la mairie-école, école de filles et école de garçons, « temple » de l’école obligatoire. La plupart des grands principes d’alors, recommandés pour une école de milieu rural, se trouvent ici convenablement résolus.
Le terrain choisi, tout en étant dans le bourg, est légèrement excentré et facile d’accès puisque situé en limite du principale axe de circulation. La disposition des bâtiments suit un schéma classique, très logique : la façade la moins austère pour la mairie et les logements des instituteurs est du côté de la rue, tandis que les classes sont au calme, isolées des regards et du bruit au fond de la cour.
L’harmonie du quartier est préservée par des maisons bourgeoises voisines utilisant les mêmes matériaux.
Pour l’inauguration de ces écoles, José Richard plante un marronnier au milieu de la cour des garçons.
 
 
Le monument aux morts est composé d'un grand panneau (avec liste des morts sur une face et bas-relief sur l'autre) avec un entablement et un fronton portant sur chaque face une inscription et une croix de guerre, fronton surmonté d'un casque et encadré de guirlandes végétales.
 
Le relief, commandé par un membre de la famille de Vareilles-Sommières au sculpteur catholique et royaliste Maxime Real del Sarte témoigne d'une grande originalité : Jeanne d'Arc est auréolée, vêtue d'une cuirasse et d'une tunique fleurdelisée, une épée à la ceinture ; du bras droit, une couronne de feuilles de laurier dans la main, elle soutient un poilu mourant enveloppé dans un étendard, et du bras gauche, indique le ciel où elle va l'enlever.
 
Dans l'angle supérieur droit du relief est figurée une église. Selon J. de La Roulière, il s'agirait de la cathédrale de Strasbourg. Cette hypothèse est appuyée par l'inscription qui figure sur le cartouche du monument aux morts de Briey (Meurthe-et-Moselle). Dans cette sous-préfecture a été inauguré le 24 septembre 1922 un monument aux morts portant le même relief qu'à Sommières-du-Clain, mais en bronze. Seule la forme du cartouche à droite de la cathédrale diffère. Pour mémoire, la famille du comte de Briey possédait à cette date le château de la Roche à Magné, à quelques kilomètres de Sommières-du-Clain, et la commande des deux reliefs à Maxime réal del Sarte peut être liée aux deux familles de Briey et de Vareilles-Sommières.
 
La tradition veut que le caractère religieux de ce relief ait choqué la municipalité de l´époque. Ce qui expliquerait pourquoi les noms des soldats morts sont inscrits sur la face du monument visible en même temps que la façade de la mairie de Sommières-du-Clain et que le relief occupe la face opposée.
 
 
Moulin de la Bâtelière (mécanisme)
A partir du XIVe siècle
 
Les moulins à eau, dans cette zone géographique du haut Poitou, sont attestés dès l’époque carolingienne. Il s’agit le plus souvent vers l’an mille, d’équipements légers qui utilisent l’énergie de l’eau pour remplacer animaux et serviteurs. Ensuite,, le site hydraulique est de mieux en mieux équipé avec des roues de plus en plus performantes et des engrenages de plus en plus sophistiqués, comme cet ensemble destiné à la rotation verticale en rotation horizontale. La roue fait ainsi tourner les deux meules « à blanc et à brun » situées au premier étage pour produire des farines blanches ou mixtes, voire du son. Ce moulin est attesté depuis 1388